Les travaux consistent à restaurer le bâtiment dans les parties classées et à l’adapter aux exigences contemporaines des techniques d’opéra. Il retrouvera son aspect originel néoclassique, mais se verra rehaussé d’un volume moderne supplémentaire en toiture pour y intégrer trois niveaux de plancher.
Au-dessus de la salle principale, de grandes poutres métalliques de 22 m de portée seront construites afin de supporter les trois nouveaux niveaux de plancher. Entretemps, une structure de protection provisoire du plafond classé sera installée dès le début du chantier afin de le protéger des intempéries et des dégâts éventuels pendant la durée des travaux. Au-dessus de la scène, une nouvelle structure métallique doit être prévue afin de reprendre les nouveaux équipements techniques propres à la scénographie.
La reprise des efforts de vents supplémentaires induits par le rehaussement est assurée par la réalisation de voiles en béton présents dans les nouvelles cages d’ascenseurs ou intégrés à la cage de scène.
O, comme ORW. Univers lyrique, magique et un peu mystérieux, l’Opéra Royal de Wallonie-Liège désigne un lieu de création, de vie et d’échange. On y vient le cœur impatient, plein d’espoir ou de curiosité. Le bâtiment intrigue, d’abord, avec son claustra moderne en aluminium qui symbolise les lignes d’une portée musicale : lorsque le soleil se reflète sur le bardage, il semble chanter, et toute la ville avec lui.
Dans le cœur battant de l’ORW, l’Histoire rattrape le public dès le marbre blanc du vestibule. Le grand escalier et son tapis rouge, qui transforment le visiteur en artiste, le salon Grétry et le scintillement de ses lustres en cristal de Murano, le velours et l’or de la salle, le plafond peint en 1903 par Emile Berchmans : toujours, la richesse éclatante de cette Maison bicentenaire émeut, étonne, fascine.